Parce que tout adulte contribue à réguler les relations entre les jeunes et à développer chez eux le respect de soi et de l’autre et l’acceptation des différences, « Cet autre que moi » est tout autant un outil de travail pour les adultes vivant au contact des adolescents, qu’un outil de médiation entre filles et garçons, entre jeunes et adultes, devant servir de support à un débat, c’est à dire à une réflexion de groupe autour des problématiques posées par les fictions, de façon à créer une forme d’intelligence collective.
Le programme s’appuie sur les questions liées à la puberté, à la sexualité et à la différence, articulant autour de quatre fictions les thématiques majeures de la jeune adolescence et illustrant comment les violences peuvent trouver racine dans des comportements ou des propos banalement sexistes.
Objectif
Instaurer des espaces d’échanges, de mise en mots de la relation à l’autre comme à soi-même, sources d’apaisement, de tranquillisation: en effet, l’éducation à la vie sexuelle et affective, s’articulant autour de l’altérité, de la construction de soi et de la prise en compte de la différence constitue en soi un outil de prévention et d’apaisement de la violence.
Les films
“Le sentiment amoureux” (durée:10′) est un film d’accueil du public dans sa dimension sensible. Illustrant l’adolescence dans ce qu’elle présente de plus fondamentale, de plus joyeux mais aussi de plus complexe, ce film s’adresse aussi bien aux jeunes adolescents pré-pubères, qu’aux adolescents dont la puberté est quasi-achevée.
Le second film “la photo” (8′) et le troisième “la rumeur” (8′), traitent de la violence ordinaire dans deux contextes différents et permettent d’aborder la notion de responsabilté individuelle et collective dans le cadre de la vie courante, que l’on soit auteur, victime, spectateur ou complice d’une violence, d’ordre physique, verbale ou psychologique.
Le quatrième film, “victime et coupable” (8′), permet de travailler avec les jeunes la notion de victime et de coupable dans le cadre d’une violence sexuelle : il nous semble en effet indispensable de rappeler que quel que soit le type d’interaction entre deux individus, la victime n’est jamais coupable, en particulier en matière de viol.
Ces quatre films, dont le contenu et la transversalité des thèmes sont à posséder pour mener le débat, s’utilisent dans le cadre d’animations spécifiques et progressives : le premier film (le sentiment amoureux) s’adresse à tous dès l’âge de 11 ans, les second (la photo) et troisième (la rumeur), réunis sous le titre commun “la violence ordinaire”, s’adressent à tous dès l’âge de 12 ans, le quatrième film (victime et coupable) étant réservé aux plus âgés (à partir de 14 ans), du fait de la maturité d’analyse qu’il demande et de la situation évoquée.
En fonction de leur âge, le programme donnera lieu à une, deux, trois voire quatre séances d’animation d’environ deux heures, espacées de quelques semaines : inscrire l’action sur la durée avec un même groupe est l’un des gages de ses effets.
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